Circulez sur la côte basque
La circulation infernale sur la côte basque est devenue un phénomène quotidien, suscitant frustrations et questionnements sur les choix des élus locaux en matière d'infrastructures. Un véritable cauchemar car les embouteillages se multiplient, notamment au rond-point de Sutar (Wolkswagen) à Anglet, et persistent du côté du B A B, vers le pont Rouge, et à l'entrée de Bayonne via Ametzondo. Les jonctions entre A63 et A64, le rond-point du Mousse à Biarritz, ainsi que le célèbre rond-point de Leroy-Merlin, sont autant de points noirs générant des ralentissements de plus en plus insupportables.
Les difficultés s'étendent aux déplacements depuis les extérieurs de l'agglomération basque vers le BAB, et vice versa. La fameuse route départementale 932 de Cambo, souvent saturée aux heures d'embauche le matin et en fin de journée, ajoute à la complexité de la situation.
Cette congestion routière impacte non seulement la qualité de vie des habitants, mais aussi l'économie locale. Alors que les embouteillages deviennent la norme, il est impératif que les autorités locales réfléchissent à des solutions efficaces pour fluidifier le trafic et améliorer la mobilité dans la région.
Faut il rappeler d’ailleurs que l’élection municipale de 2020 a été fortement impactée par la pandémie de COVID-19, entraînant une participation exceptionnellement basse. La crainte de la contagion a dissuadé de nombreux électeurs, conduisant à une faible affluence dans les bureaux de vote. Certains candidats se sont ainsi retrouvés élus au premier tour avec un nombre de voix considérablement réduit, une situation inédite et problématique. Cette circonstance a soulevé des préoccupations quant à la légitimité de certains élus, étant donné que certains ont remporté la victoire avec une représentation minimale de l'électorat. Ces élus, choisis dans un contexte extraordinaire, sont désormais responsables de la prise de décisions au niveau des municipalités de la côte basque, de l'agglomération, du conseil départemental, et même du conseil régional.
Les conséquences de cette élection atypique se font ressentir dans la gestion quotidienne des affaires locales comme les constructions à outrance, la dévégétalisation et la fluidité du réseau routier, suscitant des interrogations sur la représentativité démocratique de ces élus.
Pour exemple, en 2017, la construction du rond-point de Leroy Merlin a coûté 415 000€ ! payé par le Conseil Départemental 64, il était censée améliorer le trafic. Au contraire, les délais de déplacement ont doublé depuis, sans solution efficace jusqu'à présent.
Le directeur du syndicat des mobilités à la Communauté Pays Basque, Fabien Duprez, « préconise » des alternatives telles que la marche, le vélo, ou le tram bus pour soulager la congestion. Les projets à venir incluent la prolongation du tram bus jusqu'à Bassussarry en 2025 et la création de pistes cyclables, mais l'efficacité reste à prouver.
Les élus encouragent l'abandon de la voiture au profit des transports en commun, du vélo et de la marche, une approche contestée par ceux habitant en périphérie. Les solutions adoptées, à l'instar de l'Espagne (ponts, viaducs, élargissement des routes, bretelles supplémentaires, tunnels…), font défaut, laissant les citoyens avec des trajets devenus désagréables et contraignants.
L'inadaptation du réseau routier face à la croissance démographique, accentuée par des constructions résidentielles, souligne le besoin d'une réflexion plus efficace. Les frustrations persistantes illustrent le décalage entre les attentes des citoyens et les actions des élus, rappelant l'importance d'une prise de décision en adéquation avec les besoins réels de la population.
En conclusion, plusieurs interrogations se posent quant aux défis de la circulation sur la côte basque. Faut-il envisager des changements politiques, tels que le remplacement des élus ou une modification du mode de scrutin, pour mieux répondre aux besoins de la population face aux problèmes de circulation ?
Devrions-nous instaurer une obligation de suffrage universel pour les décisions cruciales impliquant des coûts financiers conséquents, assurant ainsi une représentation plus fidèle des préoccupations de la communauté ?
Face aux embouteillages persistants, devrions nous vendre nos voitures au profit de modes de transport plus durables comme le bus, la marche ou les vélos électriques, malgré leur coût élevé ? Ou bien privilégier le télétravail quand possible pour réduire la pression sur les routes ?
Si on supprime la voiture et qu'on choisit de marcher ou pédaler alors il faudra acheter un bon parapluie pour affronter la pluie fréquente sur la côte basque... Mais au fait, est-ce à nous de chercher des alternatives plus structurelles pour résoudre ces problèmes de circulation de manière efficace et durable
La question légitime se pose donc : est-ce à nous « citoyens » de simplement râler face aux embarras de la circulation ou de prendre activement part à la recherche de solutions innovantes pour améliorer la mobilité dans notre région ? Suite au prochain épisode…